« Certains chrétiens vont à l’église comme au supermarché… Si la participation est acquise, l’engagement ne l’est pas pour autant. Il faut savoir à quoi l’on s’engage, éviter les contraintes, rester au stade de la proposition… La foi n’est plus une vie, c’est une philosophie, une cure de thalassothérapie. Pourtant, à bien des égards, cette génération a beaucoup plus d’atouts que la nôtre. Plus flexible, plus fluide, plus participative, elle aborde les situations sans tabou, sans arrière-pensée, sans hypocrisie. Décomplexée par rapport à l’autorité, elle est capable de prendre des initiatives, de briser des barrières que nos préjugés et nos présupposés avaient dressées. Nous avons besoin de leur richesse. Nous les encourageons à passer du stade de spectateur critique à celui d’acteur engagé. »
À travers le récit de leurs expériences, les auteurs soulignent tout l’enthousiasme et la passion que peut susciter le choix de donner la priorité au service de l’Église. Ils montrent qu’un tel engagement est possible tout en menant de front vies professionnelle et familiale. Mieux encore, ils illustrent comment garder un pied dans la vie active permet de rester au plus proche des besoins de la communauté chrétienne et de la société.
Une approche vraiment stimulante de l’engagement chrétien.
Claude Grandjean a exercé, pendant près de 30 ans, des fonctions de dirigeant dans des entreprises leaders dans les métiers technologiques. En parallèle, il s’est engagé dans un travail parmi la jeunesse avec la fondation de l’Eau Vive et dans la fondation de plusieurs églises en région parisienne. Président de l’Alliance Évangélique Française de 1995 à 2003, il exerce depuis cette fonction à titre honoraire. Il préside également le conseil d’administration de l’Institut Biblique de Nogent. Edith Grandjean a enseigné pendant plusieurs années dans l’école primaire. Elle s’est depuis investie dans la formation de femmes en responsabilité dans l’Église. Cofondatrice des groupes FORMAPEE, elle préside l’association Femmes 2000.
